Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
A vous, amis des contes, des légendes, des êtres et des lieux étranges; amis des jardins, des champs, des bois , des rivières ; amis des bêtes à poils, à plumes ou autrement faites ; amis de toutes choses vivantes, passées, présentes ou futures, je dédie cet almanach et ses deux petits frères: auboisdesbiches et gdscendu.
Tantôt chronique, tantôt gazette, ils vous diront le saint du jour, son histoire et le temps qu’il vous offrira ; ils vous diront que faire au jardin et les légendes des arbres et des fleurs. Ils vous conteront ce qui s’est passé à la même date en d’autres temps. Ils vous donneront recettes de cuisines et d’élixirs plus ou moins magiques, sans oublier, poèmes, chansons, mots d’auteurs, histoires drôles et dictons… quelques extraits de livres aimés aussi et parfois les humeurs et indignations de la chroniqueuse.
Bref, fouillez, farfouillez, il y a une rubrique par jour de l’année. Puisse cet almanach faire de chacun de vos jours, un Bon Jour.
Et n'oubliez pas que l'Almanach a deux extensions: rvcontes.blogspot.fr où vous trouverez contes et légendes de tous temps et de tous pays et gdscendu.blogspot.fr consacré au jardinage et tout ce qui s'y rapporte.
mercredi 31 mars 2010
A l'attention d'Anne, d'Odile
lundi 29 mars 2010
aujourd'hui, c'est Claude qui bosse...P.
Merci de lire ce message,
Un p'tit bonheur sur une page,
Une douceur... pour l'Education Nationale
Je le confie à la toile,
La grande toile du progrès,
Afin qu'il tisse les voiles...
De la solidarité,
Et qu'il rayonne aux ondes...
De l'humanité.
Je suis Professeur des Écoles
Dans un petit village de l'Eure,
Trois cents âmes y demeurent,
Et vingt-six élèves à l'école..
Une classe, dite « unique »,
Mais cinq cours, dits multiples...
Dans cette école une chance
Un p'tit morceau de bonheur,
Qui s'écrit avec ces trois lettres :
Employée de
Pour l'Education Nationale,
Un p'tit bonheur, c'est pas banal,
Un léger baume sur le coeur
De cette Grande Dame
Un peu... bancale !
Notre bonheur, c'est Géraldine,
En silence elle participe
A la guérison d'la Grande Dame...
Elle est... une Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité,
Et c'est du bonheur... assuré !
Dès le matin, elle s'active,
C'est sur le net qu'elle s'incline
Les courriers, les notes de service,
Toutes les infos de l'inspectrice,
Et celles de l'Académie....
Mes mots notés au brouillon,
Les compte-rendus de réunion,
Tapés, imprimés, photocopiés,
Enveloppés, adressés, timbrés,
Prêts à être distribués...
Encadrés, les derniers dessins des CP,
Affichés, sinon... à quoi bon dessiner ?
Un CM vient montrer son texte sur le musée,
Elle l'aide à le recopier, à taper sur le clavier...
Afin de ne pas gêner, le travail commencé,
Un autre enfant vient finir avec elle l'exercice,
Elle explique et décortique, redonne de l'énergie...
Rangée la bibliothèque,
Notés les livres prêtés,
Elle prépare la maquette,
La une du journal scolaire...
Ah! Notre petit journal
« Magique », ils l'ont appelé
Quel travail de fourmi,
J'y passerai......des nuits ?
Sonne la récréation, une mi-temps pour souffler,
Elle me rejoint, souriante, à la main nos deux cafés,
Quelques chaudes gorgées, entre... deux conflits à régler,
Des solutions à trouver, des mots à reformuler,
Une écorchure à soigner, une blessure à consoler...
Et puis... c'est reparti !
Sur les chemins de la connaissance,
Vaincre ainsi sans cesse l'ignorance,
Avec labeur, effort, sérieux,
S'ouvrir l'esprit, être curieux.
Ne pas oublier l'insouciance,
De tous ces êtres en enfance,
La bonne blague !... On la mettra dans le journal,
Les bons gags, et les rires, c'est vital !
Dans les pots
Les peintures sont bien préparées,
Quatre enfants sur un chevalet,
Deux à l'ordi pour recopier,
Les autres en dessin sur papier,
...Sans elle, jamais...
Ce ne serait si bien géré.
C'est Géraldine,
A sa voix, je perçois,
Une blessure qui abîme...
Ecoute, me dit-elle... c'est à pleurer !
Du « Pôle Emploi » j'ai reçu... un imprimé,
Dans quelques semaines, c'est marqué,
Votre contrat est terminé...
Ils me demandent ce que j'ai fait,
Pour trouver un futur emploi..
Sa voix se fêle... "J'ai…un emploi! »
Ils me demandent ce que j'ai fait,
pour me former, pour m'insérer,
Sa voix se gèle.... puis accélère: « Je... suis formée,
depuis trois ans, j'me sens utile, insérée et c'est varié,
pas bien payé, mais... j'veux rester ! »
Sa voix s'étrangle... c'est à pleurer...
Ils me demandent mes compétences
C'que j'ai acquis, que vais-je répondre ?
Il y a l'espace... d'UNE LIGNE
UNE LIGNE.... mais tu te rends compte !
J'ai honte, honte... il aurait fallu UNE PAGE
Au moins UNE PAGE pour répondre,
J'ai honte, honte... pour notre Grande Dame
Pour ceux qui l'ont créée, l'ont fait évoluer,
Qui a tant appris aux enfants, Qui a tant encore à leur
apprendre.
Et Géraldine ???
On n' lui dira même pas MERCI
Bien sûr, pas de parachute doré,
Et même pas d'indemnité
Ils lui précisent... Oh!...comme ils disent
D'étudier ses droits... pour... le R.M.I.
Elle a raison... c'est à pleurer...
Alors qu'on demande chaque jour,
A nos élèves de dire « Bonjour »
De dire « Au revoir » et.... « Merci »
De s' respecter, d'être poli
Comme vous dites, Monsieur Sarkozy...
Que vais-je dire, à la p'tite fille,
Qui l'aut're jour, près de moi, s'est assise,
Et, tout fièrement, m'a dit :
« Tu sais, Maîtresse, moi, quand j'serai grande,
J'irai au collège, comme mon grand frère,
J'irai au lycée, j'passerai mon bac,
Et je ferai... comme Géraldine! »
Je sursaute... Mon coeur se serre...C'est à pleurer.
C.Picavet
Professeur des écoles à l'école des Livres Magiques
Saint-Grégoire du Vièvre (Eure)
En hommage à toutes les Géraldine, Florence, Sabrina, Laurence, Elodie,
à tous les Philippe, Sébastien, et bien d'autres qui ont valorisé
mon travail, et participé à la guérison d'la Grande Dame...
qui est encore bien malade...
Je ne crois pas à la peur, je crois à la force et à la magie des mots,
Et pour garder notre bonheur, il suffirait de quelque Euros...
Quel patron, quelle entreprise, après trois ans de formation,
Jetterait son salarié, pour prendre un autre, recommencer ?
Quel jardinier, quel paysan, brûlerait sa récolte mûre, après
avoir semé, soigné ?
Je n'ai pas fumé la moquette
Je veux seulement que l'on arrête,
De prendre les gens pour des pions,
Qu'on arrête de tourner en rond !
Torpillé le « Chagrin d'école »
En mille miettes de BONHEUR !
En l'honneur de tous ces p'tits bonheurs…
INONDONS LE NET
les amis, les décideurs,
les chômeurs, les travailleurs,
les directeurs, les inspecteurs,
employés et professeurs,
députés, ministres,
r'm'istes ou artistes,
chanteurs, compositeurs, rapeurs, slameurs,
radios, journaux, télés,
et à tous ceux qui sont... parents... d'un enfant...
enfin à chaque être humain de ce pays
qui j'espère un jour dans sa vie,
a bénéficié d'un peu de bonheur,
de cette Valeur Ajoutée
HUMAINE rentabilité, dans le giron de
P.S : Ironie..... A la rentrée, c'est presque sûr
Notre petite école rurale
Sera dotée d'une Valeur Matérielle Ajoutée,
Des fonds ont été débloqués,
Huit ordinateurs et un tableau interactif
Une « classe numérique »
Nous serons à la pointe du progrès ! Et pour cela, je serai
formée !
Mais, qui m'aidera à installer, et à gérer, sans Valeur
Humaine Ajoutée ?
dimanche 28 mars 2010
Chers amis mécréants... bureau/souvenirs/vrac
samedi 27 mars 2010
Le Monde de Claude
Comme vous le constaterez, cet éditorial est très dur pour le Chef de l'Etat.
Cela fait, eh oui, plus de 50 ans que je lis ce journal, mais je n'ai pas le souvenir d'un édito aussi critique pour n'importe lequel de tous les Chefs d'État qui se sont succédés.
Et, pourtant, nous avons été secoué pendant toutes ces années par des évènements nationaux ou internationaux autrement plus graves.
Et pourtant Le Monde est devenu un journal beaucoup plus "conformiste" de part sa rédaction et de part son lectorat.
Et pourtant la corde casse . . . .
Posez-vous la question du pourquoi ? Pour moi la réponse est élémentaire
Cet édito va faire couler beaucoup d'encre et jaillir beaucoup de commentaires, mais il restera un moment fort de ce journal.
Blocage
Se faire débaptiser??? bureau/souvenirs/vrac
Je suis baptisée, ni contre mon gré, ni sans. Je n'avais alors pas l'âge d'exprimer mon opinion. Cependant la chronique familiale mentionne que je savais déjà parler et que le curé, confronté à mes commentaires a sobrement reproché à mes parents:
"C'est bien tard pour faire baptiser un enfant!"
Donc c'est fait et, si j'ai bien lu, les démarches à entreprendre pour essuyer de mon front l'eau lustrale, sont longues et fastidieuses; je ne les entreprendrai pas.
Si j'estime que la religion du Christ en vaut largement une autre, il y a longtemps que j'ai pris mes distances avec ses rites, institués au fil des siècles, sans toujours un grand respect des paroles de son fondateur.
En ce moment, j'en conviens, les pasteurs qui la conduisent ont tendance à ne pas vraiment distinguer les loups des agneaux (encore que là , je fais injure aux loups qui ... mais ceci est un autre débat). Le Vatican, couvre des prêtres pédophiles... c'est pas bien, c'est même très mal! Mais enfin, n'est -il pas d'usage que des institutions respectables telles que police, armée, justice, enseignement, santé... et autres, couvrent les exactions de leurs membres? Alors pourquoi pas l'Eglise, en notre monde hypocrite?
Qu'on laisse donc les prêtres se marier ou simplement forniquer, s'ils en ont besoin. Ils n'ont après tout fait voeu que de célibat et non de chasteté. Et comme disait l'abbé Pierre consulté sur cette question: qu'ils péchent puisque l'Eglise pardonne!
Comment par ailleurs une religion dont le dogme est amour peut-elle empêcher ses pasteurs d'aimer?
Toutes ces controverses, ce discrédit jeté sur une religion somme toute - si on excepte des crimes dont elle a fait repentance - assez tolérante, ce discrédit fait écran à la montée d'intégrismes autrement redoutables.
Là aussi, vraisemblablement, les paroles fondatrices sont dévoyées, je pense à l'Islam religion plus jeune et partant plus vigoureuse. Si les femmes sont les premières à redouter ses effets, il n'est pas moins certain que là où les femmes sont opprimées, les hommes ne sont pas forcément plus libres ni plus heureux.
Alors réfléchissons un peu avant de nous indigner à tort et à travers, avant de renverser digues et barricades sans avoir prévu et mis en place les moyens de contenir les vagues.
Je suis baptisée, chrétienne et je le resterai, consciente des faiblesse de la communauté dont je suis membre.
C'est curieux... du temps où j'allais au catéchisme, on me parlait de "profession de foi" et je n'avais pas la moindre idée de ce que cela signifiait. Eh bien, voilà! cette profession de foi formulée à douze ans, mécaniquement, je la fais aujourd'hui en toute conscience.
Comment renier une religion qui a inspiré tant d'oeuvres d'art, tant de musique, tant de beauté!
Qu'elle ne soit pas irréprochable, qu'elle ait des failles aux dimensions d'un précipice me la rend plus proche; elle est comme nous, avec ses tares et ses forces... elle est humaine!
Et sur le sujet qui a motivé ce billet, vous pouvez lire ou relire, de Montherlant: La Ville dont le Prince est un Enfant.
P.
mercredi 24 mars 2010
travail
dimanche 21 mars 2010
Bulletin météo
samedi 20 mars 2010
ARCIMBOLDO - Le Printemps
L-humour de la belle Lili
vendredi 19 mars 2010
C'est pour rire....
mercredi 17 mars 2010
A la mémoire d'une "Sauvage" bureau/souvenirs/vrac
Dans les box des chevaux défunts, entre les bottes de paille, je lui ai aménagé un lit douillet, fait d'une corbeille, de coussins et d'une couette de réforme. Elle avait son écuelle, des croquettes, de l'eau, des petits-suisses (les chats adorent les petits-suisses), tout comme la princesse. Ce qu'elle avait de plus, dont j'ai privé Jasmine, c'est la liberté.
Le bonheur a duré jusqu'à ce que je parte à Malte pour un mois de lectures, de contes et de conférences à l'Alliance Française.
Quand je suis rentrée, Jasmine était toujours là. Mais le GV avait trouvé insurmontable de nourrir la ménagerie pendant si longtemps et collé la chienne en pension; la "Sauvage" manquait à l'appel. Sans sa copine et sans sa nourrice, plus rien probablement ne l'attachait à ce jardin.
Je ne l'ai jamais revue. J'aime à penser quand je suis optimiste, qu' arrivée là par hasard, elle est partie comme elle était venue, quelle était de ces chats malencontreusement égarés qui parcourent les routes à la recherche de leur foyer et qui parfois font halte dans des maisons hospitalières; je veux croire qu'elle a retrouvé sa vraie famille.
D'autres fois , je me dis qu'il est des inconséquences affectives difficiles à pardonner, mais qu'il faut vivre avec ses blessures. La cicatrice reste quand la douleur est calmée.
P.
room-service
Requesciat in pace
mardi 16 mars 2010
ALMANACH MERVEILLEUX - MARS- Semaine 3 – jour 7- LES METIERS bureau/souvenirs/vrac
Le cours de langues étrangères du professeur Frankie...
Anglais : from two to two to two two
Français : Trois sorcières regardent trois montres Swatch. Quelle sorcière regarde quelle montre Swatch ?
Anglais : Three witches watch three Swatch watches. Which witch watch which Swatch watch ?
Et maintenant pour les spécialistes...
Français : Trois sorcières suédoises et transsexuelles regardent les boutons de trois montres Swatchsuisses. Quelle sorcière suédoise transsexuelle regarde quel bouton de quelle montre Swatch suisse ?
Anglais : (accrochez-vous) : Three Swedish switched witches watch three Swiss Swatch watch switches.Which Swedish switched witch watch which Swiss Swatch watch switch ?
On peut aller se rhabiller avec nos chaussettes sèches !!....
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lundi 15 mars 2010
De la part de Claude
Malek Boutih,
qui pourrait diriger la Halde, n'appartient pas au "corps français traditionnel", dit Gérard Longuet. Il reconnaît une "expression maladroite". Que nenni, elle est bien à droite. |
samedi 13 mars 2010
Vadrouille
Le renommée de celle-ci leur sera un témoignage de tout le bien que je pense de l'autre.
P.